CLÉ, MESURE & TEMPO
La clé, la mesure et le tempo sont les premières informations que l'on lit sur une partition.
Cela intéresse éminemment les musiciens, mais d'une façon beaucoup plus inégale les danseurs.
La clé n'a aucune incidence pour les danseurs, alors que le tempo est d'une importance discriminante.
Trop lent, le contrôle des déséquilibres est problématique. La pesanteur étant invariable, il est difficile de ralentir les mouvements sans les rendre incohérents.
Inversement, si le tempo est trop rapide, c'est le coulé de la danse qui est mis à mal. Les mouvements deviennent heurtés. La danse devient caricaturale, perdant tout son sens, tout esthétisme… et tout plaisir.
C'est un problème courant d'incompréhension entre musiciens et danseurs.
Un tempo rapide satisfait les premiers, alors que la danse devient inconfortable, voire impossible.
Un autre problème, que l'on rencontre, vient de la variation du tempo des danses d'animation, qu'usent les musiciens pour agrémenter une danse, une musique, plutôt basique ou répétitive. Ce sont des libertés d'interprétation souvent plus agréables aux oreilles qu'aux pieds.
La mesure est une donnée cruciale pour les musiciens. Pour les danseurs la perception en est plutôt secondaire. Beaucoup de danseurs ont du mal à faire la différence. Ils la perçoivent, mais ne l'identifie pas bien. Et peuvent confondre une valse avec une polka, ou encore feront la différence entre une bourrée en ligne par rapport à une bourrée en quadrette, sans s'inquiéter de la nuance musicale.
Si la différence entre les mesures à 2 ou 3 temps est perçue, elle est rarement analysée ou simplement reconnue. La mesure les guide moins que l'ordonnancement du groupe… ou que l'annonce de la danse par les musiciens.
Par ailleurs, le caractère d'une danse ne semble pas être directement dépendant de la mesure. Il existe plus de différence entre une scotishe et une bourrée 2 temps, qu'entre cette dernière et celle à 3 temps. Ou encore, une valse garde son caractère, même s'il s'agit de valses asymétriques à 5, 8 ou 11 temps…
Cela intéresse éminemment les musiciens, mais d'une façon beaucoup plus inégale les danseurs.
La clé n'a aucune incidence pour les danseurs, alors que le tempo est d'une importance discriminante.
Trop lent, le contrôle des déséquilibres est problématique. La pesanteur étant invariable, il est difficile de ralentir les mouvements sans les rendre incohérents.
Inversement, si le tempo est trop rapide, c'est le coulé de la danse qui est mis à mal. Les mouvements deviennent heurtés. La danse devient caricaturale, perdant tout son sens, tout esthétisme… et tout plaisir.
C'est un problème courant d'incompréhension entre musiciens et danseurs.
Un tempo rapide satisfait les premiers, alors que la danse devient inconfortable, voire impossible.
Un autre problème, que l'on rencontre, vient de la variation du tempo des danses d'animation, qu'usent les musiciens pour agrémenter une danse, une musique, plutôt basique ou répétitive. Ce sont des libertés d'interprétation souvent plus agréables aux oreilles qu'aux pieds.
La mesure est une donnée cruciale pour les musiciens. Pour les danseurs la perception en est plutôt secondaire. Beaucoup de danseurs ont du mal à faire la différence. Ils la perçoivent, mais ne l'identifie pas bien. Et peuvent confondre une valse avec une polka, ou encore feront la différence entre une bourrée en ligne par rapport à une bourrée en quadrette, sans s'inquiéter de la nuance musicale.
Si la différence entre les mesures à 2 ou 3 temps est perçue, elle est rarement analysée ou simplement reconnue. La mesure les guide moins que l'ordonnancement du groupe… ou que l'annonce de la danse par les musiciens.
Par ailleurs, le caractère d'une danse ne semble pas être directement dépendant de la mesure. Il existe plus de différence entre une scotishe et une bourrée 2 temps, qu'entre cette dernière et celle à 3 temps. Ou encore, une valse garde son caractère, même s'il s'agit de valses asymétriques à 5, 8 ou 11 temps…